Technopol Mix 020 | La Penderie Noire

Qu’on se le dise : quand la Penderie Noire est derrière les platines, elle n’y va jamais de main morte. DJ et productrice, curatrice de soirées au mythique club le ZOO / L’Usine (La PDN Residency), la jeune genevoise a déjà tout d’une grande artiste. En démontre ses dates sans limite dans les plus grands clubs européens en passant par un (grand) détour à Bogotá.

Son mix pour Technopol ne laissera que peu d’options aux fans de techno bien énervée.

 

Quel·le·s artistes t’ont inspirés au fil de ton parcours tant sur la production que sur le mix ?

Mes inspirations évoluent souvent et il y en a beaucoup mais l’artiste qui m’a toujours passionnée, tant en production qu’en live, c’est Paula Temple.

 

Ton son favori du moment ?

De tous les temps : Steve Angello – EROS

 

Ton son plaisir coupable ?

Ha ha ha toutes les dernières sorties Tekno Trip.

 

Qu’est-ce que tu aimes dans la prod et dans le mix ?

Dans la production, j’ai cette sensation de lâcher prise que je ne retrouve nulle part ailleurs. Je me sens m’abandonner aux sonorités que je compose sur chacune de mes tracks, sorties ou non. Elles ont toutes un sens et expriment ce que je vis au moment de leur création. C’est une vraie drogue haha !
Quant aux sets, j’ai une passion pour le digging depuis toujours. J’adore le sentiment incroyable que me procure la découverte d’un track, tout comme de le partager. Faire entendre des artistes que je respecte beaucoup dans mes sets, ça me fait kiffer ! En plus, j’ose de plus en plus jouer mes releases et ça aussi, c’est super plaisant.

 

Peux-tu nous parler des tracks que tu as mis dans ton podcast ? Quels sont tes choix musicaux ?

En ce moment je trip sur les percussions – j’ai voulu pour ce podcast proposer quelque chose de plus Body Talk, ça va du dernier projet de Lucass P à des unreleased de collègues. Vers la fin, ça tire sur de la tekno, les bpm sont rapides par choix et par goût.

 

Quels sont tes projets en ce moment et à venir ?

Je taffe sur pas mal de releases, de collaborations et de remixes ! Mon objectif est de pouvoir proposer une identité sonore claire en 2023. Sinon, pleins de gigs très excitants à venir.
En parallèle de tout cela, je travaille aussi sur ma résidence au ZOO à Genève qui prend la forme de collaborations ponctuelles sur quelques événements dans l’année. Le but de ce projet est que je puisse mixer sur ces dates ainsi qu’inviter des artistes que j’apprécie et dont j’aimerais partager le son avec le public genevois. Grâce à ce travail de curation, je vais pouvoir proposer des line-ups variés avec des artistes internationaux.

 

Trop bien ! Et quand aura lieu la première et quelles sont tes attentes ?

On est déjà en train de bosser sur la deuxième et la troisième. La première va avoir lieu la semaine prochaine (18.11.22) de minuit à 8h. Je me réjouis de cette résidence un peu « familiale ».
C’est la toute première fois que je passe du côté des organisateur·rice·s donc je voudrais réussir à gérer toutes les inconnues qui peuvent survenir pendant une soirée. Tout comme bien accueillir les artistes que j’ai booké. Ensuite, j’espère vraiment que le public sera au rendez-vous et qu’il sera réceptif au line-up qui est moins indus.
Je suis vraiment bien entourée sur ce projet ce qui rend l’expérience rassurante et agréable. Mon agent, Mathilda, m’épaule également dans le lancement de ce nouveau défi, je lui dois beaucoup. Il y a aussi ma graphiste Tovnyah, à l’origine de mes logos et du flyer de la soirée. Et bien sûr toute l’équipe du ZOO, que j’ estime et avec qui la collaboration s’est faite super naturellement.

 

L’usine est connue pour ne pas lésiner sur le budget scénographie et travailler en collaboration avec des VJ. Tu as pensé à quoi pour la première résidence ?

En termes de scénographie, on a demandé au collectif Structurals de s’en occuper. Ils ont imaginé un décor avec des Leds.

 

D’autres projets à venir ?

La prochaine résidence au ZOO va avoir lieu courant du mois de mars. Dans celle-ci, je vais aborder le projet avec un peu plus de grandeur. Le but étant de pouvoir proposer des événements de plus en plus innovants au public genevois. Sinon, j’ai aussi de nombreuses collaborations à venir avec des artistes que j’adore et qui m’inspirent beaucoup. Accompagnées de grosses releases bien poncées, bien vénères !

 

Tu vas release où prochainement ?

Il y a beaucoup de projets dont je ne peux encore parler mais je tâche de développer mon son chaque jour pour pouvoir proposer des sonorités toujours plus maîtrisées et propres à moi. Si tu veux quand même deux noms : No Gender Records et The Techno’s Children.

 

Pour toi quels sont les futurs talents de demain ?

Il y en a tellement… du djing à la prod ça varie mais globalement je dirais tout de même : Onelas, Sub Terra, Strenx

 

Update : Nous avons demandé à La Penderie Noire comment s’est passée sa première résidence au Zoo.

Hey gurl, est-ce que ton premier événement au ZOO a répondu à toutes tes attentes ?

Absolument, autant sur l’organisation que l’ambiance générale de la soirée.
Même entre artistes, iels partageaient cette énergie et la même vision que le public, on aurait dit un grand groupe de pote ensemble. J’en suis très très contente.

 

Pas trop de stress du coup ?

Juste le nécessaire, les choses se sont déroulées comme prévu. Le roulement des artistes s’est bien passé. Il y avait des étapes à faire et elles se sont toutes super bien enchaînées !
Il y a eu une réelle cohésion et un fort souvenir commun qui s’est créé. C’est un carton plein pour ma part.nt des artistes s’est bien passé. Il y avait des étapes à faire et elles se sont toutes super bien enchaînées !

 

Interview réalisée par Thais Juillerat.

#Retrouvez-nous sur Instagram