
Technopol Mix 116 | Flash Saba
DJ et diggeuse lilloise, Flash Saba puise son inspiration dans l’univers des jeux vidéo qui ont bercé son enfance. De cette passion est née une sensibilité particulière pour les sonorités électroniques, mêlant techno, électro, IDM et touches acid house pour façonner des sets hypnotiques et empreints de nostalgie.
Pour le Technopol Mix 116, elle nous transporte dans un voyage sonore profond, mental et surtout progressif, qui prend en intensité à travers sa sélection minutieusement creusée pour nous emmener vers un ailleurs plus introspectif. Également membre et résidente du collectif Laisse Tomber Les Filles, Flash Saba défend une scène plus inclusive et représentative des artistes FLINTA derrière les platines, tout en continuant à affirmer une identité musicale singulière et sincère. Rencontre avec l’artiste.
Quelles sont tes influences musicales ?
Mes influences viennent des jeux vidéo, c’est grâce à eux qu’aujourd’hui j’aime la musique électronique. Avec le temps, mes goûts ont évolué, je me suis orientée vers la techno, l’IDM ou encore l’électro, c’est à travers ces genres que j’essaie de partager la nostalgie de mon enfance.
Qu’as-tu préparé pour ce podcast ? Peux-tu nous parler un peu de ta sélection ?
J’ai préparé un set progressif, je démarre avec des sons assez lents pour monter petit à petit en pression. Ce que j’aime avec les tracks que j’ai sélectionnées, ce sont leurs nappes, elles ont presque toutes une atmosphère unique qui te transporte. Il suffit de fermer les yeux et d’écouter pour comprendre.
En tant qu’artiste, comment souhaites-tu évoluer dans les années à venir ? Y a-t-il un nouveau moyen d’expression artistique que tu aimerais utiliser ?
J’aimerais me focaliser sur la production, j’ai laissé ce sujet de côté et je dois encore m’améliorer sur ce point.
Si tu devais changer ou améliorer quelque chose sur notre scène, qu’est-ce que ce serait ?
Arrêter de regarder le nombre de followers et vraiment écouter ce que font les artistes.
Comment imagines-tu le futur de la scène ?
J’espère un renouveau, sans doute avec moins de moyens au vu du contexte économique actuel. Je pense que de nouvelles scènes plus underground vont voir le jour.
Je ne crois pas trop aux grands clubs, aux grands festivals, et aux fêtes XXL. Pour moi, l’avenir, c’est en quelque sorte de retrouver des choses simples: la proximité avec le public, de longs sets qui racontent des histoires et surtout déconnecter du monde dans lequel on vit.
Comment sélectionnes-tu tes sons ?
Je prends beaucoup de temps à sélectionner mes sons. Je recherche constamment les musiques que les autres n’auront pas ou ne connaîtront pas. Pour moi, le digging est comme un jeu, c’est chercher la perle rare sur laquelle je vais avoir un coup de cœur. C’est très important, car je prends du plaisir à dénicher les pépites et pouvoir les partager, même si la plupart du temps personne ne sait que tu passes des semaines à trouver la track qui complètera ton set.