La sélection culture & électronique Technopol #1

Toutes les deux semaines, Technopol vous propose de découvrir trois oeuvres littéraires ou cinématographiques qui traitent les musiques électroniques et le clubbing sous tous les prismes.

Le chant de la machine, David Blot, 2017 (BD)

Le chant de la machine est un projet initié par l’illustrateur David Blot qui retrace toute l’histoire de la house music en images à travers une bande dessinée finement agrémentée des textes explicatifs du scénariste Mathias Cousin. Et le résultat ne fait pas une seule fausse note : de la préface des Daft Punk au ton décalé qui dessine des sourires, des histoires loufoques de DJs mythiques à la grande pédagogie, claire et impeccable… Le chant de la machine vous fera tout savoir sur la house music, ses influences, ses inspirations et ses voyages. 

The Get Down, Baz Luhrman, 2016-2017 (Série)

The Get Down est une (courte) série télévisée qui ne laisse pas en reste les amateurs de hip-hop, disco et musiques électroniques. Diffusé sur Netflix, le programme retrace en musique l’histoire du hip hop fin des années 70 en plein New York, alors que le disco est en pleine explosion. On peut notamment constater l’interdépendance entre les différents styles de musiques émergents de l’époque et comprendre le lien entre hip-hop, musiques électroniques et house, qui ont fait danser les Etats-Unis il y a quelques décennies. Pour l’anecdote, The Get Down est officiellement la série plus coûteuse de l’histoire de Netflix : quand il s’agit de musique, on ne compte pas !


After Party, François Prost, 2018 (Livre)

After Party, c’est un recueil de près de 200 photos de devantures de clubs kitsch et originaux des quatre coins de la France et de la Belgique, que le photographe déluré François Prost a immortalisés depuis 2011. Publié par la maison d’édition d’Ed Banger Records – Headbangers Publishing, ce gros ouvrage de 288 pages sait aller à l’essentiel : ici, pas question de s’attarder sur des textes explicatifs trop conséquents mais de laisser au contraire le lecteur admirer ces lieux de fête pittoresques pour se replonger dans ses années folles au Macumba, à l’Acropole ou encore dans ce club dont personne ne connaît le nom. Fort de sa proposition artistique décalée, François Prost a même remporté le Fidal Youth Photography Award pour son incontournable livre-photo. A consulter !

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