Rencontre avec l’équipe du XRDS, l’un des festivals les plus respectés et intimistes de la scène underground belge et internationale !

La route vers un bon événement n’est jamais très loin mais pas toujours facile à trouver. Heureusement Technopol vous indique le chemin. Des présentations au concept, en passant par la programmation et ce jusqu’au public : tout pour savoir où vous mettez les pieds. Bienvenue dans notre focus événement.

Entre lives exclusifs, back-to-back inédits et scénographies repensées, XRDS revient les 15 et 16 août sous le célèbre viaduc d’Anderlecht, en plein cœur de Bruxelles. Fidèle à son ADN, le festival belge poursuit sa quête d’une programmation audacieuse, entre techno old school et explorations sonores avant-gardistes, tout en affirmant son engagement pour une fête plus consciente, inclusive et durable. On a échangé avec l’équipe du Fuse, à l’origine du projet, pour en savoir plus sur ce rendez-vous devenu l’un des festivals les plus respectés et intimistes de la scène underground, en Belgique comme à l’international.

 

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur XRDS ?

Ce festival sous les ponts de Bruxelles. C’est comme ça que les gens l’appellent quand ils n’arrivent pas à prononcer son nom. Même si ça s’écrit X R D S, ça se prononce en réalité Crossroads. Le festival puise son identité à la fois dans l’urbain et le végétal. C’est littéralement un écrin de verdure au cœur de la banlieue bruxelloise, plus précisément à Anderlecht. Enveloppé dans une structure brutaliste de piliers et de ponts en béton, le lieu devient un cadre unique pour organiser un festival.
Il y règne une atmosphère intimiste. Un tiers du public vient de l’étranger, ce qui en fait un petit joyau caché dans le paysage des festivals européens. Musicalement, on mise sur la découverte. Des genres alternatifs, des sonorités larges : il y en a pour tous les goûts. Chaque scène a sa propre identité et orientation musicale, mais il y a toujours un fil conducteur, une base commune qui relie l’expérience dans son ensemble.

Could you tell us a few words about XRDS ?

That festival below the bridges of Brussels. That’s how people call it when they can’t pronounce the name. While it spells X R D S, it’s actually pronounced crossroads.The festival feeds on both urban and green elements. It’s literally a green spot in the middle of the banlieues of Brussels, more specifically Anderlecht. Wrapped in a brutalist coat of pillars and concrete bridges, it becomes a one-of-a-kind location to throw a festival.There’s a boutique vibe to it. One third of the crowd comes from outside Belgium, which makes it a bit of a hidden gem in the European festival scene. Musically, we focus on what pushes discovery. Alternative genres, broader sounds; something for everyone. Each stage has its own story and genre, but there’s always a shared thread between them, a common ground that ties the full experience together.

 

Qu’est-ce qui a motivé l’équipe de Fuse à créer un festival hors les murs ?

Sortir de notre cocon, de notre bâtiment, et surtout proposer une expérience estivale en plein air qui mêle plusieurs genres à la fois. Un rassemblement plus large de personnes partageant les mêmes affinités, réunissant des amateurs de musique nationaux et internationaux dans un cadre où ils peuvent vraiment se sentir à l’aise. Comme Fuse, mais différent — en plus grand et en plus riche.

What motivated the Fuse team to create a festival outside the club?

To step outside our cocooned building and space, and above all to offer an outdoor summer experience that blends multiple genres at once. A bigger get-together of like-minded people, bringing national and international music lovers together in a setting where they actually feel at ease. Like Fuse, but different and extra.

 

Le lieu compte plusieurs scènes. Comment avez-vous pensé la programmation de cette édition ?

Nous cherchons toujours à donner une identité sonore propre à chaque scène. The Bridge propose généralement une programmation plus percutante, avec des sons puissants qui s’accordent bien à l’ampleur de cette scène monumentale. Viaduct est notre scène dédiée à la techno old school, tandis que Outskirts s’adresse aux amateurs de house aventureuse, de sonorités leftfield et de breakbeat. L’idée, c’est vraiment de favoriser la découverte : on mise sur des lives exclusifs, des back-to-back inédits, et bien d’autres surprises.

The venue hosts several stages, how did you build the programming for this edition?

We always try to bring a distinctive sound per stage. The Bridge is each year a bit more straightforward with sounds that suit the big monumental stage. Viaduct meanwhile is each year our oldschool techno stage while Outskirts is for the more adventurous house, leftfield and break fans. It’s really about disco very and we try to bring exclusive lives, debut b2b’s and more.

 

©Simonleloup

 

Quelles sont les performances à ne surtout pas manquer cette année ?

Il nous reste encore un gros nom à annoncer, et on est vraiment impatients de le dévoiler — ce sera un moment fort du festival. À côté de ça, il y a plein de belles pépites à découvrir, comme le b2b entre GiGi FM et DJ Nobu, Kode9 b2b Tim Reaper, DjRUM b2b Skee Mask, ou encore Voices From The Lake en live.

Which performances are absolutely unmissable this year?

We have one more big name to announce that we’re really excited about to be playing for us this year. Next to that there’s plenty to discover such as GiGi FM b2b DJ Nobu, Kode9 b2b Tim Reaper, DjRUM b2b Skee Mask and Voices From The lake (live).

 

Deux afterparties sont prévues cette année au Fuse. Peux-tu nous en dire un peu plus ?

Ici, c’est vraiment une histoire de famille : on a imaginé quelque chose autour d’artistes proches du club et de notre label, comme Markus Suckut, Stojche, Temudo, Phara (en live) et Border One. Motion accueillera également quelques très belles têtes d’affiches, comme Binh b2b Innershades et Paramida.

This year, two afterparties will take place at Fuse. Could you tell us a bit more about them?

Here it’s really a family thing and we’ve build something around artists connected to the club and our label like Markus Suckut, Stojche, Temudo, Phara (live) and Border One. Motion also boosts some very cool acts like Binh b2b Innershades and Paramida.

 

Aujourd’hui, de nombreuses questions sont soulevées autour de l’inclusivité et de la transition écologique sur la scène des musiques électroniques. Comment prenez-vous en compte ces enjeux dans l’organisation du festival ?

Nous avons Blithe, qui travaille avec nous toute l’année, à la fois pour le club et le festival, en tant que responsable écologie et awareness. Elle a suivi de nombreuses formations et possède une solide expertise dans ces deux domaines, ce qui nous permet de prendre les bonnes décisions et d’agir concrètement.
Sur le plan écologique, nous faisons particulièrement attention car le festival se déroule dans un parc magnifique et riche en biodiversité. Nous veillons notamment à ne pas endommager le sol lors de la construction des scènes et des livraisons, et nous avons aussi fait de grands progrès en matière de gestion des déchets. Nos scènes sont construites en limitant au maximum l’usage d’éléments à usage unique, et avec une approche axée sur le recyclage. Dans les prochaines années, nous allons également nous concentrer sur la consommation d’énergie, avec l’objectif de réduire notre empreinte carbone.
Le festival propose par ailleurs une offre 100 % végétarienne et végane, avec des produits locaux.
Et pour la sécurité et l’inclusivité, on a notre équipe Fuse Awareness qui tourne sur le site, super formée et expérimentée, toujours là pour aider. On a aussi mis en place une zone calme, avec peu de bruit et de stimulations.

Today, many questions are being raised about inclusivity and sustainability in the electronic music scene. How are you taking these issues into account when organizing the festival?

We have Blithe who works for us year round both in the club and for the festival as both a Eco Manager as well as Awareness Responsible. She has done a lot of courses and has a big knowledge in both fields to help and assist us to take the necessary actions.
On an ecological level we are very careful as we’re hosting the event in a beautiful and naturally rich park. We’re really focussed on not damaging the soil when building stages and getting deliveries and also have taken big steps in our waste management. Also our stages are build with as little as possible single use items and with an recycling eye. In the next years energy usage will be a big focus as we’ll try to lower our CO2 foodprint. The festival also has a 100% vegan/veggie offering with locally sourced ingredients. As for safety and inclusivity we have our Fuse Awareness Team running around, that is well trained and super experienced as well as having a low sensory zone on the terrain.

 

Comment voyez-vous le festival évoluer dans les années à venir, à la fois sur le plan artistique et en termes d’expérience pour le public ?

Cette année, on collabore avec l’architecte Stan Vrebos et l’équipe de Dream-Plant pour la scénographie et les lumières. The Bridge va être entièrement réimaginée, avec pas mal de nouveautés. Viaduct va, elle aussi, faire peau neuve avec une mise en scène complètement repensée. Quant à Outskirts, elle sera déplacée et retravaillée de A à Z. On est vraiment impatients de découvrir le résultat, tout ça va apporter une toute nouvelle dimension au festival.

How do you see the festival evolving in the future, both artistically and in terms of audience experience?

This year we’re working together with architect Stan Vrebos and the guys from Dream-Plant for our lights. The Bridge will get a big make-over and some serious changes, Viaduct will get a complete stunning make-over while Outskirts will be relocated and also get a full make-over. We’re really excited about what they’re bringing to the table and how this will give the festival a real new dimension.

 

Billetterie du festival sur ce lien

Photo ©Simonleloup

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