SARCUS FESTIVAL : After dans la forêt avec Jane Fitz, funambules et déconnexion

La route vers un bon événement n’est jamais très loin mais pas toujours facile à trouver. Heureusement “The place to be” vous indique le chemin. Des présentations au concept, en passant par la programmation et ce jusqu’au public : tout pour savoir où vous mettez les pieds. Bienvenue dans notre focus événement.

Le Château-monastère de la Corroierie accueillera le Sarcus festival sous ses plus beaux jours, pour la troisième fois : 5 scènes dont deux nouvelles et une dans la forêt, des scénographies envoûtantes et déroutantes, une programmation pluridisciplinaire, européenne et garantie 0% avion. Une ôde aux musiques électroniques de 70 à 150 BPM !

Beaucoup d’articles ont déjà loué les valeurs éco-responsables du Sarcus ainsi que la déconnexion qui s’y opère. En effet, après avoir échangé avec Noé, un des fondateurs du festival, et Lilas et Sara, les chargées de programmation arts vivants, on découvre une réelle volonté d’éveiller les curiosités et les sens du public.

Alors laissez-vous porter par cette nouvelle édition et rendez-vous du 9 au 11 septembre au Château-monastère de La Corroierie ! Cette année 5 scènes aux identités uniques, Selva, Kéa, Argali, Siki et Indri réservée aux arts vivants, sont prêtes à vous accueillir. Toutes les scénographies de ces scènes seront pensées par les collectifs Below, Neon Live et Capsule pour un trip lumineux et musical. Une ambiance bienveillante et des mises en scènes qui nous avaient beaucoup plu l’année dernière et qui nous ont donné envie de renouveler l’expérience en septembre prochain.

©Le Viet Photography

Retour sur l’identité musicale et esthétique de ces 5 espaces :

SCÈNE INDRI

Samedi, la scène Indri dédiée aux arts vivants accueillera à la fois des comédien·ne·s, des performances drag, de la poésie contemporaine ou même des funambules. Tous ces artistes s’inspireront du lieu, joueront avec son architecture et interagiront avec ses habitant·e·s du week-end. À travers la programmation, Lilas et Sara ont voulu penser les arts vivants mobiles, diffus et hors les murs. Au programme : une pièce itinérante “Celui qui voulait voir” créée spécialement pour l’occasion ; la rencontre de deux comédiennes et performeuses, et d’un DJ dans “Sang pour sang”, “Chien de Chagrin” un cabaret théâtral pensé pour être joué dans les parcs et jardins, une machine à poèmes pour tirer le portrait des festalier·e·s, une performance de highline et un DJ set/performance de Maria Kalash. Cela fait 1 an que ces deux passionnées travaillent sur cette programmation pour toucher le plus grand nombre de festivalier·e·s et imposer les arts vivants comme essentiels à l’identité du Sarcus. Un des moments forts de cette année se présentera sous forme de performances réalisées par des collectifs drag et queer de Bruxelles : They, Just the Tip, Play Back et Crash test. Un moment haut en glitters à ne pas rater !

©Le Viet Photography

SCÈNE ARGALI

Non loin du labyrinthe, la scène Argali se défend comme le point le plus solaire et bouillonnant du site. Ici, les influences rave, downtempo et house s’allieront avec des sonorités plus organiques.

Vous pourrez y voir Luca Lozano et son “chaos organisé” ; le grenoblois Binary Digit au live entre acid techno et braindance ; le label Antinote qui célèbre ses 10 ans représenté par Zaltan et D.K ainsi que les mix acidulés et teintées de trance 90’s de Malouane. L’équipe du Sarcus a également invité deux des organisateurs du Monticule festival qui partagent cette idée de connecter l’humain et la nature en hommage feu festival qui a brillé pendant 4 éditions.

Autres artistes : Dawidu, Jita Sensation, Jamie Tiller, S. Moreira (live), Fasme (live)

SCÈNE SELVA

La douce odeur boisée et la pénombre intrigante de cette nouvelle scène s’allieront à des sonorités trances et tribales pour attirer les plus aventurier·e·s de cette édition. Ce laboratoire musical sera le terrain de jeux d’artistes comme Gigsta venue de Bruxelles et ses expérimentations entre dupstep, downtempo et field recordings ; l’incontournable Jane Fitz qui nous fera l’honneur de clôturer la soirée de samedi de 7h à 12h avec des variations techno psychédélique, dub et acid ; Marylou et ses accords dubs psyché et bass music ; Lena Willikens et ses mixs imprévisibles et trépidants ainsi que la trance contemporaine du duo allemand Trancesetters of Westphalia (DJ Ungel & a.b.u 303). Tous·tes vous accompagneront vers une planète sur laquelle les danseurs·euses s’oublieront au rythme des innovations sonores. Selva : la scène qui met en avant les expériences musicales pour des émotions transcendantales !

Autres artistes : Jan Loup, Les Fils de Jacob, Phuong Dan, Woody92

©Le Viet Photography

SCÈNE SIKI

Réunion des ami·e·s du Sarcus, Siki sera le club intimiste où résonneront breakbeat, acid house ou même bass music. Cette piste de danse réservée au lâcher prise et aux mouvements désinhibés jusqu’à l’aube fera rayonner les scènes de Genève, Bordeaux, Strasbourg ou Paris. Se succèderont Lolo Batten, membre du Sarcus qui a pris ses marques à Amsterdam pour faire triper le public aux grés de ses sélections downtempo et breakbeat; DVDE (House of Underground) inspiré par la house de Chicago et la disco; Audrey Danza venue de Genève avec ses sélections entre italo et techno, Taieb Chekir jonglant entre new beat et techno old school; le bordelais Helios et ses influences venues de Détroit; le représentant strasbourgeois et diggeur insatiable Ostalgie ainsi que MIMI, la fondatrice de CTW podcast et ses mix aux multiples variations de house.

SCÈNE KEA

Enfin, les sonorités organiques et technologiques de Kéa ensorcelleront le public jusqu’à le transporter dans une galaxie où influences deep, dub, techno mentale et tribale gravitent. Cette dualité entre technologie et nature sera exprimée en musique par tout un panel d’artistes dont les constructions de sets et les lives s’en inspirent. Nous attendons donc avec impatience le live de la productrice techno milanaise GIGI FM; le DJ set saveur UK de Marie Montexier ; la “méditation active” de Valentino Mora ; Bambounou et son amour pour les percussions tribales et déroutantes ainsi que les représentants de Bristol et de la bass music : Pessimist (live) et Toma Kami ayant sorti récemment un EP sur le label Livity Sound mélant groove downtempo et jungle.

Autres artistes : Voiski (live), Kate Miller, Christian Coiffure et Polygonia

©Le Viet Photography

Traversé par des émotions fortes, le public dansera au gré des percussions, des beats, des basses et des sonorités acides. Une belle programmation artistique qui met en avant des pointures venues des quatre coins de l’Europe, pour faire découvrir au public les musiques électroniques, des plus dansantes aux plus expérimentales. Pour profiter pleinement de cette programmation et du cadre du festival, le public sera complètement déconnecté, sans téléphone.

Que vous soyez curieux·euses, amateur·trices de bass music, de poésie ou juste habitué·e·s du dancefloor, vous serez tous·tes bienvenu·e·s au Sarcus !

 

Article écrit par Constance Bidaut


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