Technopol Mix 001 | Waterlow

En seulement deux ans le DJ et producteur, Waterlow, a pu faire ses preuves sur la scène techno parisienne.
Entre techno percutante et tekno mélodique, aux influences trance et psy trance, découvrez ce jeune artiste qui ne vous laissera pas indifférent !

Ton nom d’artiste ?

Mon nom d’artiste est Waterlow, ce nom m’est venu quand j’étais plus jeune et que je ne connaissais pas encore l’univers de la techno. Je l’ai trouvé car je m’appelle Loris et un ami m’a renommé leauleau parce que je ne buvais ni de shoots ni de culs secs. « Water » signifie l’eau et « Low » pour la référence aux basses, ce qui donne Lolo et je n’ai jamais changé depuis.

Ton collectif(s) / label(s) ? La ville d’où tu viens ?

Je viens de Bry-Sur-Marne (94015). Je suis également DJ résident chez 3615 ZBEUL (Paris), et j’ai intégré récemment l’agence de booking KOSMOS (Lyon)

Depuis combien de temps tu mixes ?

Je mixe depuis que j’ai 20 ans (un peu plus de deux ans), lorsque je venais à peine de découvrir les premières soirées techno. 

Comment définirais-tu ton style ?

Ce que je recherche c’est vraiment une grande polyvalence à travers mes sets et mes productions. Mes sets se construisent généralement entre 150 et 170 BPM, un hybride entre techno très puissante et dansante, avec des voix et des gros kicks, et tekno assez mélodique. Je suis très influencée par le style trance / psytrance qui me permet de créer de belles variations de kicks.

As-tu eu déjà une grosse galère en soirée pour mixer ? Si oui, laquelle ?

Récemment, il m’est arrivé une belle galère lorsque je devais faire le closing en B2B à la soirée KOSMOS XXXL à Lyon. 

10 minutes avant mon set, je branche mon casque en prévision et je me rends compte que j’ai perdu mon trousseau de clés qui était attaché à mon pantalon. La panique s’installe, j’ai quelques minutes pour faire l’impossible : le retrouver dans un club gigantesque, le Titan Xyphos. Je commence donc à courir partout, les trois salles sont blindées et, par chance, je croise mon partenaire qui m’indique qu’il vient de retrouver un trousseau de clés, il me le décrit et, victoire, c’était bien le mien ! J’ai eu beaucoup de chance car la seule personne qui retrouve mes clés aussi rapidement était aussi la personne qui mixait avec moi. Finalement, le set s’est donc super bien passé et en plus, on a même commencé à l’heure !

Ton son favori du moment ? Et ton son plaisir coupable ?

J’ai découvert une collaboration entre 4 artistes du milieu tekno. La track s’appelle AOI HANA et elle a été produite par Hanibass, Borderline, Decatrix et Biomystic. La track porte une mélodie tellement pure et cristalline, fusionnée à un kick bass d’une propreté sans nom. C’est justement la track que j’ai choisi pour clôturer mon podcast.

Quant à mon son plaisir coupable, je dirais AGM-Get on up 2020. Une track avec une voix féminine hyper entraînante et un lead un peu cheap qui sonne fête foraine. C’est de la makina et c’est un style assez particulier, dont je ne suis pas fan de base, mais cette track est une de mes exceptions.

As-tu une anecdote originale de soirée à nous partager ? 

Petite anecdote mais qui m’a beaucoup touché dans mon parcours actuel. Le 21 janvier dernier, jour de mes 22 ans, je mixais avec un autre DJ du 3615 Zbeul au Liebe, et quelques heures après je faisais le closing de la OSHO#. Quoi de mieux comme programme pour fêter son anniversaire … mais  juste après ma dernière track, toute la salle a commencé à me chanter joyeux anniversaire. Un très joli souvenir qui m’a beaucoup touché et que je n’oublierai jamais !

Quels sont tes projets à venir ?

Mon but est de réussir à faire des dates dans de nouvelles villes en France, puis dans d’autres pays. Pour les sorties de prévues, il y a une track qui arrive très vite sur une Various Artists pour le collectif Fusion en collaboration avec Byggdrasil (qui se lance à la MAO). J’ai aussi un EP qui sortira sur le label Obsession avec trois tracks, dont deux qui seront remixées par Ygnor et Skryption. Enfin, je prévois de sortir un EP en projet personnel et peut-être en vinyle, si tout se passe bien.

Si tu fais aussi de la production, quel est ton processus artistique ?

Pour le moment, je n’ai pas de recette miracle ou de schéma proprement défini. En général, je commence par le kick ou la mélodie principale. Par la suite, je complexifie les éléments et je les décline avec d’autres instruments. J’aime faire voyager les gens et créer du punch dans mes productions. S’il y a un mot pour décrire ma direction artistique ce serait : Spatiale.

Je voulais remercier Technopol de m’avoir choisi pour ouvrir le bal de cette belle série de podcasts. Généralement, on me contacte pour les closing, donc je trouve ça sympa de pouvoir faire l’opening ! 😉

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