Technopol Mix 015 | Lori Booster

Membre du collectif La Menuiserie, Lori Booster fait ses débuts lors des OFF du festival en 2018. Ne souhaitant pas se refermer dans un style musical en particulier, cette jeune bretonne se défini comme “DJ tout terrain” avec un maximum de love et de fun.

Comment la musique est devenue une passion pour toi ?

C’est en grande partie grâce à mon collectif La Menuiserie, avec qui j’organise des soirées en Bretagne depuis maintenant 6 ans. En 2016 nous avons fondé Menuise Records, notre propre label.

Mon crew m’a poussé à me lancer en tant que DJ en 2018. Et j’ai eu le privilège de partager l’affiche avec des artistes que j’adore, comme Ophidian et Wixapol, sur nos soirées Zbeul. Par la suite j’ai été contacté par des collectifs un peu partout en France, et me voilà aujourd’hui à répondre à des questions pour mon podcast qui sort sur Technopol. On me l’aurait prédit, j’aurais pas cru.

Quels ont été pour toi les temps forts de ta traversée dans le monde de la musique ?

Ma saison 2021/22 a été de loin la plus intense. J’ai été invitée par des collectifs et des artistes que j’apprécie énormément, sur le plan musical mais surtout en tant qu’humain. Merci encore à La Darude qui m’a offert des soirées de folie ! J’ai aussi fait l’ouverture de la 24ème édition du Festival Panoramas avec du Hardcore dès 18h, pour un max de plaisir !! À Lille en juillet c’était avec le collectif Mirage Nocturne (qui d’ailleurs monte un nouveau projet qui s’appelle New Rave que je conseille fort de suivre de près). Toutes des personnes incroyables et passionnées.

Et bien évidemment être invitée sur des soirées avec les Casual Gabberz, a été une consécration pour moi. Je passe de la simple fan du crew à l’artiste invitée sur leur soirée. Quand j’ai reçu un mail qui me proposait de participer à la Release Party de Von Bikrav pour la sortie de 200% Bibi au Rex Club, j’étais comme une ouf !! Je suis méga reconnaissante de la confiance de Von Bikrav, et de la bienveillance du crew <3

Que dirais-tu aujourd’hui à toi de ton passé ?

Je me féliciterais de ne pas avoir baissé les bras dès les premières réflexions machistes. Que ce soit sur mes choix musicaux et mon style vestimentaire. Les gens trouveront toujours à redire donc faut pas s’attarder sur leur avis. Ici on écoute pas les rageux !

Ta collaboration de rêve ? Le festival qui te fait rêver ?

Le jour où je me lance dans la production, j’ai une liste en tête des copains avec qui je rêverais de faire une collab : DJ Zvonimir, aamourocean, Von Bikrav, Paul Seul, DJ 13NRV, Eargasm God, Mad Dog et Paul Elstak (on a le droit de rêver).

Pour les festivals, j’adorerais jouer en Hollande au DEFQON1 ou au Thunderdome, ça serait mon but ultime. Après je pourrai mourir tranquille. 

Ton son favori du moment ?

En ce moment j’écoute en boucle la compilation SPF INFINI 2 de TDJ. En plus dedans il y a des feats de aamourocean et de Paul Seul, que je trouve vraiment magnifiques. Tout le projet est trop bien réalisé, beau et coloré ! Allez voir le long métrage aussi, ça aide à affronter la dépression saisonnière.

Comment s’articule ton podcast ?

On part sur du Hardstyle to Hardcore, c’est le genre de set que j’aime faire en général. Ça démarre à 150/160 BPM jusqu’à 190/200 BPM. Pour ce set, j’ai fait un condensé des styles de musiques que j’aime. L’univers du podcast est coloré mais surtout énervé.

Tu es plutôt opening ou closing ? Pourquoi ?

À choisir je dirais peak time et closing. Le rôle du warmup n’est pas facile à gérer, les gens sont en train d’arriver, iels ne sont pas bourré·e·s, il faut réussir à les chauffer pour la suite de la soirée sans envoyer trop fort pour pas les casser dès le début.

Cependant quand on me propose un warm up je le fais quand même, mais je ne fais jamais dans la demi-mesure. Donc il faut s’attendre à bouffer du hardcore dès le début de la soirée.

Comment appréhendes-tu ta performance de demain ?

D’habitude je prépare ma tracklist à l’avance, pour partir en soirée sur de bonnes bases. Pour la faire, je prends tout en considération, le style de la soirée, l’heure, après qui je passe mais surtout avant qui je joue. Je ne vais pas faire le même set à une soirée de La Darude et à une soirée Casual Gabberz. Je me laisse suffisamment de liberté musicale dans mes sets, pour pouvoir assumer mon style “tout-terrain” sur différents line-up de soirée. Je dirai que c’est ce qui fait ma force aujourd’hui pour mieux appréhender demain.

Quels sont tes projets à venir ?

Le 4 novembre, je suis invitée à une soirée Warum Meine LieBe (Wart) à Morlaix, avec Billx et Hysta. Le 12 novembre je fais ma 1ère date en Warehouse à Nantes, pour le All Night Long des Casual Gabberz. C’est un immense plaisir de partager à nouveau l’affiche avec eux ! Et début 2023, je suis invitée pour la soirée de lancement de l’exposition de Quentin Gomzé, un artiste dont je suis fan et que je soutiens très fort ! Il y aura des trucs de fous de prévus mais je dois garder le secret. Ça se passera à Paris, donc soyez à l’affût ça va envoyer du très très lourd !!

 

 

 

 

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