Technopol Mix 019 | Rōse

Avec Rose, ce sera explosif. Habituée des BPM à haute intensité, récemment à la tête de son propre label Alwarda Records dédié à la techno, la tekno et la psytrance et co-fondatrice du collectif VLAST avec son acolyte Jace Yin : Rose n’a pas fini de faire trembler la Suisse. Elle a enregistré pour nous, une heure de mix qu’on vous conseille d’écouter de toute urgence.
Rencontre avec cette artiste qui n’a pas fini de faire parler d’elle.

 

Quand as-tu commencé à mixer ?

Cela s’est passé à peine 2-3 mois avant la crise sanitaire. J’ai vu ça comme une très belle opportunité. Je faisais mes études donc je n’avais plus aucun cours et 100% de temps libre, j’ai eu tout le temps nécessaire pour apprendre. Je ne faisais que mixer avec mon meilleur ami (Jace Yin), on s’entraidait tous les deux tous les jours et tous les week-ends pour progresser. On faisait des soirées chez moi avec ma team où Jace Yin et moi faisions que mixer. J’ai vraiment adoré cette période, tout était parfait.

 

Que penses-tu de la nouvelle scène “rave” qui apparaît aujourd’hui ?

Je suis très heureuse de constater que les mentalités évoluent en terme d’ouverture sur d’autres styles que la techno pure et dure. Si je devais améliorer quelque chose, ce serait simplement de continuer et d’approfondir encore cette ouverture où le partage et l’amour des kick bass est prioritaire au style exact de ce qu’on joue ou ce qu’on écoute. Il y a tellement de sonorités à découvrir et à faire découvrir.

 

Comment s’articule ton podcast ? Peux-tu nous présenter son univers ?

C’est une balade à travers plusieurs styles / vibes de techno. Je commence par quelques tracks puissantes mais qui rebondissent un peu (j’appelle ça la hardtechno « viby »). Ensuite je reste plus qu’à mon habitude sur différents bangers indus pour me diriger vers une fin tekno. Je passe par deux tracks reverse bass / early hardstyle (ce qui est très peu car c’est généralement ce style que je joue le plus, mais j’ai voulu changer un peu et faire quelque chose de plus indus).

 

Quels sont tes projets à venir ?

Je viens tout juste de créer mon label, Alwarda Records. C’est un label qui représente ma façon de jouer et de voir la scène techno, c’est-à-dire en réunissant les trois grandes familles que j’adore : la techno, la tekno et la psytrance. Chacune des familles sera représentée par une série de VA. D’ailleurs la deuxième track reverse bass de mon podcast sera dans le premier VA techno. J’ai très hâte de vous faire découvrir toutes les productions de tous les différents styles.

En parallèle, avec Jace Yin, nous sommes en train de créer un collectif d’organisation de soirées, VLAST, pour la région d’où je viens, la Suisse romande. La scène hardtechno est assez pauvre par ici et on souhaite vraiment changer les choses. Une première résidence dans un club où j’ai mixé à plusieurs reprises débute en février, je suis très impatiente d’annoncer tout cela.

 

Tu es plus tôt opening ou closing ?

100% closing. Je préfère même être en closing qu’en « main hour » car je peux vraiment jouer tout ce que je veux à la vitesse que je veux sans me soucier de qui joue derrière. Mon closing typique est une balade qui passe principalement par de la hardtechno, traverse un peu de tekno et fini sur de la Hi Tech, et forcément s’il y a quelqu’un qui mixe derrière de la techno je ne me permets pas de finir sur de la grosse Hi Tech à 180 bpm. Et j’adore le closing aussi parce que c’est les vrais passionné·e·s et deter sont là jusqu’au dernier drop.

#Retrouvez-nous sur Instagram