Technopol Mix 022 | ABEM

Étoile montante de la scène française, ABEM est aujourd’hui une figure incontournable de la scène rave. Résident du crew UTM et producteur hors pair, ce génie continue de sortir sur les labels les plus pointus en la matière, de Union Trance Mission à Crude, en passant par Ismus, Underzone et plus récemment Maison Close, sur lequel il vient de signer un EP particulièrement remarqué.
Maître de l’hybride, ABEM déploie son univers avec une énergie folle, explorant avec une facilité déconcertante les multiples couleurs de la trance : de la psy-trance à la hard-techno en passant par la tribe. Rencontre.

Ton nom d’artiste ?

ABEM

 

Ton collectif / label ?

Agence : WEIRD PLANET / Résident chez UNION TRANCE MISSION

La ville d’où tu viens ?

Dijon

Depuis combien de temps mixes-tu ?

J’ai commencé la production pendant le COVID, j’ai lancé mon projet musical en même temps. Mais je mixe depuis une dizaine d’années.

Comment définirais-tu ton style ?

Hybride, chamanique, trippy, rapide et… GROOVY !

Qu’est-ce qui t’as poussé à devenir artiste ? Comment la musique est devenue une passion pour toi ?

La musique est une passion depuis que je suis tout petit. Mon père m’a élevé à coup de Kraftwerk, Daft Punk, Public Enemy, Nirvana, Massive Attack et j’en passe… Je n’ai jamais fait d’instrument, mais j’ai fait dix ans de danse (Breakdance). Le corps était mon instrument.Du coup j’ai toujours pris l’habitude de décomposer la musique et les rythmiques dans ma tête, ce qui a développé en moi une approche et une écoute particulière de la musique. Je me suis vite tourné vers le mix quand j’ai commencé à faire mes premières soirées techno. Dans mon appart’, pour des soirées chez des potes, mais je n’avais jamais cherché plus loin que ça. Je fais également du Vjing/Mapping video, ce qui m’a permis d’avoir encore une autre approche avec la musique, retranscrire la musique en image, poser des ambiances et des atmosphères visuelles sur du son. J’ai développé une forme de synesthésie au fil du temps. J’ai toujours rêvé de faire ma propre musique, mais avec mon projet de vidéo je n’avais pas le temps pour me concentrer dessus.
C’est pendant le Covid et le premier confinement que j’ai eu un déclic et que j’ai décidé de commencer la production et monter mon projet son. J’avais enfin le temps pour le faire donc je me suis lancé !

Ton son favori du moment ?

ON & ON – PIRI & TOMMY
Petite liquid drum’n’bass, parfaite pour se remettre le sourire et la motivation pendant les journées difficiles. Je l’écoute en BOUCLE !

Comment s’articule ton podcast ? Peux-tu nous présenter son univers ?

Ce podcast traduit vraiment mon univers actuel (comme celui juste avant pour le collectif Nébuleuse). J’ai travaillé mon univers pendant toute cette année pour le pousser et l’amener toujours plus loin.
Trippy et chamanique avec des influences mental tribe / acidcore / tekno dans la première partie du set. Puis le galop et le grignotage de cerveau prennent le dessus avec des influences plutôt psytrance dans la deuxième partie, pour terminer sur quelque chose de plutôt épique et émotionnel dans le dernier quart d’heure. Le tout relié par une hybridation des genres musicaux, un cassage des barrières, beaucoup de mes productions (unreleased pour la plupart), du groove et de la vitesse. J’essaye toujours de construire mes sets comme ça. Pour vous raconter une histoire et vous faire voyager le plus loin possible dans mon univers.

Quels sont tes projets à venir ?

Préparation d’un live d’1h30 pour l’année 2023. Toujours plus de track a release (beaucoup de sorties self release et label à venir). J’ai quelques belles colab’ en tête aussi… Et bien sûr continuer de répandre le galop hybride à travers le monde ! Hehe !

Pour toi, quels sont les futurs talents de demain ?

Il y en a tellement… Mais dans cet univers fast et hybride dont je vous ai parlé, si je devais en choisir trois ce serait : Araknyl / Tris / Agustin G.

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