Technopol Mix 036 | Raël

Paré·e·s pour rider dans un trip mental et groovy ? Raël débarque pour vous mettre une grande secousse, 1 heure durant et vous montrer de quel bois se chauffent les clubbers de Berlin, ville dans laquelle il a élu résidence depuis quelques mois. On lui posé quelques questions, rencontre.

 

Comment sélectionnes-tu tes sons ?

Je choisis d’abord par affinité, à partir du moment où le son me fait ressentir quelque chose, j’essaie ensuite d’envisager une façon de le jouer : est-ce que le son est jouable/compatible avec la direction artistique que j’essaie d’implémenter dans mes sets ? C’est pas mal de travail en amont, mais je préfère ça à une sélection moins travaillée, ça me permet de plus m’amuser lorsque je joue.

 

Pourrais-tu nous parler un peu du contexte dans lequel tu as créé ce podcast ? Y avait-il des émotions spécifiques que tu voulais transmettre ?

J’ai préparé ce podcast avec un peu de fièvre et bien malade, je dois l’avouer, tout en arrivant à rester assez clair dans mes intentions. Je voulais faire quelque chose d’assez mental et groovy tout en gardant un certain côté trippy bien immersif, un voyage introspectif en quelque sorte.

 

 

Y a-t-il un titre qui tas marqué dans ce mix et que tu aimerais partager avec nos lecteur·rice·s ?

Oui, Chaos Of Feedback de Tsukuyomi, que je voulais impérativement jouer au début de mon set de par sa structure et son atmosphère. Je l’ai au final joué plutôt vers la fin et je trouve que ça fonctionne aussi bien. La vibe est très deep, et efficace, c’est le genre de morceau qui fait bien tripper.

 

Si tu devais changer de style musical dans le futur, lequel serait-il ?

Je remarque que mon style a déjà pas mal changé cette année. Mes influences restent les mêmes, même si je remarque qu’elles s’affirment, mais force est de constater que je ne me retrouve plus dans ce que je jouais jusqu’à il y a peu. J’ai tendance à vouloir sortir de cette techno qui se veut “hard” à tout prix, et privilégier des sonorités plus rondes et plus hypnotiques. Mais j’imagine que c’est le lot de beaucoup de DJ, on se cherche, on se trouve, on se perd parfois, puis on recommence. Je trouve ça d’ailleurs hyper intéressant de se voir évoluer, soi et les autres, dans un paysage techno hyper saturé et effervescent.

 

Es-tu familier avec d’autres genres de musiques ?

Avant d’être très techno j’ai beaucoup écouté de rap US, c’est toujours le cas. Mais j’ai grandi avec Jay Z, Kendrick Lamar, Drake, Childish Gambino, Kanye West – avant qu’il ne soit cancelled – et ça a d’ailleurs longtemps influencé ma façon de faire de la musique, et ça m’influence toujours fortement d’ailleurs.

 

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