Après plusieurs années à organiser des soirées, le collectif Club Schumacher (mené par Apocalypse Nao et Laetitia Castagne) concrétise son projet de label avec sa première compilation « Hyper Club Fantasies » qui sortira le 3 octobre. On sort aujourd’hui “Denise”, la track de CABALE sur Technopol : un hommage à sa grand mère fan de Michael Schumacher qui en fait un heureux clin d’œil personnel avec le nom du label. Pensé comme léger et festif, le morceau s’appuie sur un rythme frénétique, marqué par une basse trancy très énergique et des vocals haut pitchés. Une montée intense portée par un amen break, achève de nous plonger dans une atmosphère euphorique qui joue entre nostalgie rave et énergie futuriste.

Avec Hyper Club Fantasies, Club Schumacher entend poser les bases d’une série de compilations, rendez-vous réguliers de curiosité musicale et de découvertes. Cette première release s’inscrit dans une démarche engagée : mettre en avant des artistes FLINTA, non seulement à travers les tracks, mais aussi dans toutes les étapes de la création de la pochette au mastering. Les dons de ce premier projet seront reversés en intégralité à Résilience Gaza !

Pouvez-vous nous présenter Club Schumacher ? Comment est né le projet du label ?

Club Schumacher existe depuis quelques années, on a organisé pas mal de soirées connues pour leur ambiance fun, rapide, et régressives. L’idée du label existe depuis longtemps, mais ne s’est concrétisé que récemment, avec l’envie de sortir des compilations qui mettent en avant des artistes femmes et queer.

Club Schumacher est aujourd’hui composé de deux meufs (Apocalypse Nao et Laetitia Castagne), et on aimerait que l’adelphité de nos cercles privés soit également présente dans nos cercles musicaux, et se reflète dans ce projet.

Vous sortez le 3 octobre, votre première release « Hyper Club Fantasies ». Quelle vision avez-vous voulu défendre sur cette compilation et comment s’est fait la sélection des artistes ?

Hyper Club Fantasies est le premier volume d’une série de compilations dans laquelle les tracks, les pochettes, mais aussi le mastering seront réalisés par des femmes ou personnes queers.

On trouve aujourd’hui de plus en plus de producteur·rices, mais il en est tout autre pour l’aspect technique (ingé son, ingé mastering) qui reste dans l’imaginaire (mais aussi la pratique) un domaine encore très masculin. On a par ailleurs voulu affirmer nos valeurs politiques, car ce premier volume est caritatif, et les bénéfices seront versés à Résilience Gaza.

La direction musicale avait pour seul ligne directrice de refléter la diversité des styles de musique qu’on mixe. Les soirées du Club Schumacher étaient appréciées pour leur éclectisme, où la psytrance côtoyait la tribe, le happy hardcore, la bass music, la nightcore, et mille autres choses encore.

Quant au visuel, on a tout de suite pensé à Clara Zoretic avec qui on avait déjà collaboré par le passé, et qui a un univers hyper marqué et reconnaissable, qui colle parfaitement avec le label.

Pour CABALE, on dévoile aujourd’hui ta track « Denise » sur Technopol. Peux-tu nous en dire un mot ?

Pensé comme léger et festif, le morceau s’appuie sur un rythme frénétique, marqué par une basse trancy très énergique et des vocals haut pitchés. Une montée intense portée par un amen break, achève de nous plonger dans une atmosphère euphorique qui joue entre nostalgie rave et énergie futuriste.

“Petit clin d’œil personnel : le morceau s’appelle Denise en hommage à ma grand-mère, grande fan de Michael Schumacher — un hasard heureux, puisque le label s’appelle Club Schumacher”

Comment votre collaboration a-t-elle vu le jour ?

On adore l’univers de CABALE, donc on a été super heureuses en recevant un de ses morceaux pour la compil !

Comment souhaitez-vous faire évoluer le label ?

Pour l’instant on prend notre temps, mais on pense déjà à la compilation suivante, qui sera très certainement un peu plus énervée que celle-ci. On aimerait beaucoup que ces compilations deviennent un rendez-vous de découverte et de curiosité musicale !