Technopol Mix 010 | Hyden

Si le mélange des genres devait rencontrer la jeune génération de producteurs de techno parisienne, Hyden en serait le fruit. Tant passionné par les harmonies que par les percussions endiablées, il crée une musique teintée de sonorités groovy, oldschool et mentales à partir de multiples influences pour offrir une vision de la techno comme il l’entend : incisive et enivrante. Laissez-vous porter par sa signature musicale, empreinte des hangars de la capitale, qui ont sculpté son univers aussi finement qu’une lame aiguisée.

Depuis 2022, Hyden évolue également au sein d’un duo avec le DJ et producteur Seigg sous le nom de Random Order. Ils ont sorti un EP “Long Live the Groove” aux influences mentales et old school et se produisent en B2B.

Hyden a joué pour de nombreux clubs et collectifs parisiens mais aussi à l’étanger. De par sa résidence au sein du collectif Exil, Hyden s’impose désormais comme une figure de la nuit parisienne.

 

Comment as-tu découvert la techno ? Quelle a été ta première réaction face à ce genre musical ?

La première fois que j’ai vraiment écouté de la techno sur un gros système son c’était au festival de Dour en 2018. J’ai été complètement fasciné par cette musique et son univers. Je suis musicien depuis l’enfance, de formation classique, au conservatoire : j’ai toujours aimé me produire sur scène. Mais jusqu’à mes 18 ans je me cherchais musicalement, jusqu’à découvrir la musique électronique à travers la techno. En rentrant de Dour, je me suis assis dans ma chambre, seul, et j’ai regardé le mur de ma chambre pendant 30 minutes… complètement dépité. Je me suis mis à produire de la techno et je me suis trouvé. Ça m’a fait un bien fou de me sentir passionné jusqu’au plus profond de mes entrailles !

As-tu une anecdote originale de soirée à nous partager ?

J’ai joué récemment pour un collectif LGBTQI+, tout se déroulait bien j’avais un set de 2 heures en peak time, le système son était top et la scène aussi. Il y avait une sorte d’estrade en face de moi sur le dancefloor où les gens dansaient. D’un coup, les vigiles commencent à virer tout le monde de l’estrade et 4 mecs nus et 2 femmes vêtues de latex montent sur la scène. C’est alors que commence une performance BDSM vraiment hardcore où les mecs se faisaient fouetter jusqu’au sang et pas que … (je vous épargne les détails mais c’était vraiment très hard). Personne m’avait prévenu c’était surprenant !

Un mot sur ton podcast ?

J’ai pris quelques tracks de mes derniers sets… celles qui me parlaient le plus. J’ai aussi joué pas mal d’unreleased que j’ai reçu de d’autres artistes et quelques unreleased que j’ai produis. Pour l’opening, j’ai pris les voix d’un son de Weval (un son pas du tout techno) pour enchaîner direct sur la track breakée que j’ai faite avec des vocaux de UK Drill ! Sinon, comme d’habitude j’oscille entre sonorités mentales et oldschool. J’espère qu’il vous plaira !

Si tu fais aussi de la production, quel est ton processus artistique ?

J’écoute différents styles de musique et lorsque je trouve une track qui me plaît, j’essaye de reproduire les différents éléments à ma sauce. Le résultat est toujours très différent des tracks d’origine étant donné que j’y apporte toujours ma patte !

Quels sont tes projets à venir ?

Je viens tout juste de sortir un nouvel EP chez un label allemand, Synergie (le 22 août). Il y a des tracks qui sont déjà sorties en première (sur antidote Amsterdam, BCCO, differentsound, Voxnox). De plus, comme certains ont pu le remarquer je suis en train de changer d’agence, mais l’annonce officielle se fera en septembre.

BIG THINGS COMING

Stay tuned !

 

 

 

 

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