Technopol Mix 038 | TASSERY

Une boule de feu illuminant les horizons de la techno : préparez-vous à être consumés par l’univers flamboyant de TASSERY. Un astre incandescent qui vient embraser les foules de sa passion contagieuse. Telle une enchanteresse des sons, elle fait danser les âmes sur des rythmes endiablés, fusionnant des sonorités industrielles, futuristes et mentales, déchaînant une euphorie électrisante. Après avoir enflammé les clubs parisiens et berlinois, elle prend possession de notre SoundCloud pour le 38ème podcast de la série Technopol Mix.

 

Es-tu familière avec d’autres genres de musique ?

Tellement familière avec plein de genres de musique ahah pour le coup je ne suis pas du tout fermée. J’adore écouter de la musique classique, comme j’adore écouter du reggae, de la soul, du jazz, de la house, de la down tempo et j’en passe. Tous ces styles m’inspirent beaucoup, pour chaque sensation et émotion qu’ils dégagent.

 

Pourrais-tu nous parler un peu du contexte dans lequel tu as créé ce podcast ? Y’avait-il des émotions spécifiques que tu voulais transmettre ?

Pour ce podcast j’ai voulu raconter une histoire. La fin de l’hiver, la fin de l’obscurité avec l’arrivée de l’été, la chaleur et les arbres fleuris qui reviennent, il y a plein d’émotions qui se ressentent et de sensualité. On a envie de se défouler, lâcher prise. Voilà l’histoire de mon podcast.

 

Quels sont tes projets à venir ?

Début juin sortira mon deuxième EP intitulé « The Lost In The Blue » release chez Innergate Records accompagné de trois remixers CLTX, Part Time Killer et Red Scan. Un troisième EP est également prêt pour sortir cet été. À côté de ça j’ai des releases sur des VA prochainement, mais aussi un podcast chaque mois pour des labels prévu jusqu’en octobre.
Prochainement pas mal de grosses dates arrivent, dont mes débuts aux Pays Bas le 27 mai, puis mon premier Festival en Angleterre le 7 juillet. J’ai trop hâte ! De plus, j’ai plein d’autres projets sur lesquels je me penche mais ça pour le moment ça reste dans mon jardin secret.

 

Si tu devais changer de style musical ?

Je pense qu’avec le temps on évolue comme la musique, on découvre des styles différents que l’on apprécie. Au départ on se cherche toujours un peu si l’on aime beaucoup de styles comme moi. Lorsque j’ai commencé tout au début, je jouais beaucoup de groove et de dark mental. Maintenant j’ai appris avec le temps ce que je voulais partager comme musique aux gens et qu’il ne fallait pas que j’hésite à faire ce qui me représente, j’ai aussi évolué, je m’affirme plus et je n’ai pas peur de montrer réellement qui je suis. Par exemple, j’ai découvert la psy trance à Ozora en 2019, je suis tombée in love de ce style alors maintenant j’ose en passer dans mes sets. Et je trouve que chaque année ça évolue, faut pas avoir peur de s’écouter soi-même et d’imposer son style et ce que l’on aime, pour pouvoir transmettre toutes ces émotions et faire trembler le public.

 

Que penses-tu de la nouvelle scène électronique qui apparait aujourd’hui ?

Je pense que la scène électronique est en train d’évoluer dans le bon sens petit à petit, ça devient de plus en plus apprécié, respecté et ouvert. Mais aussi, en tant que femme, je suis consciente de cette évolution et d’avoir la chance de pouvoir réussir à m’exprimer. C’est toujours compliqué d’être une femme dans ce milieu, car nous ne sommes pas toujours prises au sérieux, et ce que je trouve dingue c’est qu’on ne lâche rien et nous prouvons de quoi nous sommes capables. Alors merci à toutes ces personnes qui contribuent à ces opportunités et à la mise en avant des femmes dans ce milieu.

 

Plûtot Peak Time ou Closing ?

J’adore les deux, le peak time va me permettre de pouvoir raconter une histoire évolutive avec plusieurs styles tandis que le closing va me permettre de me défouler et finaliser l’évènement en beauté avec une sélecta plutôt psy trance et industrielle.

Photo ©lailaseyes

 

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