Technopol Mix 046 | Vanda Forte

Vanda Forte, musicologue rebelle par essence, fusionne l’énergie brute du vandalisme avec l’art expérimental dans la création de ses DJ sets, forgeant ainsi une esthétique puissante et percutante.

Iel délivre des structures rythmiques diversifiées, accentuées par des basses issues majoritairement de la Rave Culture, et enveloppées d’une dimension mélodique à la fois fluide et troublante. On lui a posé quelques questions à l’occasion de son podcast sur notre SoundCloud.

 

Ton nom d’artiste ?

Vanda Forte

Le(s) Collectif(s) / Label(s) dont tu fais partie ?

Vagina Rocks

 

La ville d’où tu viens / où tu vis ?

Je suis de Fès au Maroc et j’habite à Marseille depuis quelques années

 

Depuis combien de temps mixes-tu ?

Depuis 7 ans, j’ai commencé en 2016

 

Ton style / tes influences ?

Je n’aime pas cette question, je joue et écoute de tout avec ce projet. Pour moi, c’est selon les phases, le contexte, l’acoustique, la foule, … et beaucoup d’autres facteurs qui entrent en jeu.

 

Peux-tu nous parler de tes premières rencontres avec la musique, et de la façon dont la musique électronique s’y est immiscée ?

J’ai commencé la musique à 5 ans, d’abord, par le chant, puis, en m’inscrivant au conservatoire pour du solfège, piano et guitare. J’ai ensuite fait partie de pas mal de petits groupes de rock alternatif, de métal ou encore de RnB et de soul.

Je me suis beaucoup intéresséx par la suite au rock prog, krautrock, puis petit à petit je découvris l’ambient, l’expérimental, l’indus puis je me suis intéresséx à l’IDM, le dubstep classique, la grime, la drum & bass et la jungle. Ce sont mes premières soirées et festivals électroniques que j’ai fait qui m’ont donné envie de mixer ; de partager mes diggs et mon amour pour la musique, peu importe le style et l’esthétique.

 

Trouves-tu que la scène des musiques électroniques est suffisamment inclusive ?

Il y a encore des efforts à faire. On s’intéresse de plus en plus au fait d’intégrer des commu queers et racisées par exemple dans des lineups mais je trouve qu’on est mal organisé sur tout ce qui vient autour ; que ce soit l’accueil de ces artistes, l’accueil de leurs publics, …

 

Pourrais-tu nous parler un peu du contexte dans lequel tu as créé ce podcast ? Y avait-il des émotions spécifiques que tu voulais transmettre ?

J’ai créé ce podcast dans une phase très happy de cet été. Je voulais transmettre une vibe de fête qui inciterait à la danse et la libération du corps, mais aussi de l’esprit.

J’ai quand même tenu à garder une touche assez bresson et Rave car c’est des esthétiques que je porte depuis le début de ce projet et qu’on retrouve pas mal dans mes autres projets, à citer Caïn Muchi par exemple. C’est un mix assez percussif, entre cultures musicales afro, uk et latino.

 

 

Plutôt peak time ou closing ? Pourquoi ?

J’ai fait beaucoup de closings depuis le début de ma carrière de DJ et j’aime beaucoup ça. Après j’ai pas de préférence car j’aime aussi les warm up, là où on peut se permettre plus de folies tout en gardant une ambiance homogène.

Quand je joue en peak time, je sais que je bombarde à fond, mais j’aime aussi couper mon set en plusieurs parties et donner des moments de répit à la foule quand elle en a besoin.

 

As-tu déjà eu une grosse galère en soirée pour mixer ? Si oui, laquelle ?

Oui ça peut arriver et ça m’est arrivé plus d’une fois!!

La dernière en date, j’étais sur des CDJ 3000 et en plein set, une des clés décide de sauter donc la musique s’arrête car c’était la clé qui jouait le son à ce moment-là. Heureusement que j’ai vite réagi et que je me suis mis sur la deuxième clé.

 

Y a-t-il un titre qui t’as marqué dans ce mix et que tu aimerais partager avec nos lecteurs ?

TRASHDRUM – ANA LUISA & SEB

 

 

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