Technopol Mix 069 | Sour Patch Boyz

Aussi habiles en production que derrière le booth, le duo à la sélection intrépide Sour Patch Boyz n’est pas du genre à ménager nos oreilles et les dancefloors. Après plusieurs releases trance à leur actif, ce sont des tracks plus minimales et progressives qui sont prévues au printemps sur les labels BCCO, Tête Vide et Flirt. Né d’une rencontre par le biais du collectif HOT TUB où ils sont tout deux résidents, le duo est aussi complémentaire qu’inséparable en témoigne leur projet musical symbole d’une amitié aux liens sacrés. Retrouvez la paire en action pour le 69ème podcast de notre série Technopol Mix.

 

Quelles sont vos influences musicales ?

L’intérêt d’être deux sur le projet, c’est qu’on a chacun nos inspirations et nos références. On se fait découvrir des trucs. Jonas est calé en dubstep, bass music, Hugo plutôt minimal, mental, etc. Mais dernièrement, on a clairement un crush sur les sonorités UK tous les deux. On l’entend clairement dans ce podcast d’ailleurs.

 

Pourriez-vous nous parler un peu du contexte dans lequel vous avez créé ce podcast ? Y avait-il des émotions spécifiques que vous vouliez transmettre ?

On a bossé dessus après la Halfpipe à la Marbrerie, on a adoré le mood. On s’en est inspiré en partie, en plus de travailler sur une direction artistique autour de nos morceaux dans le set.

 

Quels sont vos projets à venir ?

On cherche à sortir des morceaux régulièrement, c’est ce qui nous plaît avant tout. On a quelques sorties en VA de prévues et un EP en cours.
D’ailleurs, on ne se voit pas forcément cantonnés à un style précis. On n’est pas à l’abri, par exemple, de sortir un EP de house, ou de tenter des labels de breaks, ou de dubstep un jour.

 

Vous êtes résidents du collectif HOT TUB. Pourriez-vous nous en dire quelques mots ?

HOT TUB, c’est notre bande de potes. On fait tout ensemble, c’est une structure qui nous fait tous progresser, chacun dans son domaine. On a notamment été résidents pendant un an au Spot Club de Rouen pour y organiser nos soirées trance. On y a fait des rencontres très cool, comme ABEM, S7rens et Azan Caro qui ont produit les remixes de notre premier EP.

 

Quel est votre processus artistique lorsque vous produisez de la musique ?

Soit on improvise quelque chose en partant de rien, en cherchant la bonne surprise. Soit l’un des deux travaille sur une boucle en solo et on la reprend ensemble. Généralement, Jonas s’occupe du sound design et de l’arrangement, et Hugo structure les morceaux et gère les drums, etc. Niveau synthé, on part souvent de zéro sur Serum, mais on aime bien l’émulation du DX7 aussi en ce moment.

 

Plutôt peak time ou closing ? Pourquoi ?

On aimerait tout faire, du warm-up au closing. Ce sont des exercices différents, mais ça permet de se faire plaisir en mixant des morceaux qu’on a moins l’occasion de passer. En ce moment, le warm-up et le peak time sont nos slots de prédilection. Il n’y a pas la pression de mettre banger sur banger et le dialogue est intéressant avec le public. Par contre, le format all night long, c’est un gros fantasme.

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